Depuis 2021, l’équipe municipale s’est mobilisée pour obtenir la déviation du village. Ce projet, désormais inscrit à hauteur de 25 millions d’euros dans le plan d’aménagement départemental, soutenu par le comité olympique, vise à contribuer au succès des JO 2030 (voir articles du DL en bas de page). Les réponses définitives concernant la participation financière de l’État et de la région sont attendues prochainement. La commune ne participe pas au financement de cette infrastructure. Espérons une issue favorable !

Synthèse de l’article en milieu de page…

Dans le meilleur des cas, les travaux pourrait débuter en 2026 !

Contexte général : notre village, situé sur l’axe routier reliant la France à l’Italie via la vallée de l’Ubaye est aujourd’hui traversé quotidiennement par un trafic dense, comprenant de nombreux poids lourds internationaux. Cette situation, héritée d’un réseau routier inadapté, engendre de graves conséquences sur la sécurité des habitants, la qualité de vie locale, et le développement du territoire.

Le passage actuel du transport routier par le centre du village provoque des ralentissements, des difficultés de circulation pour les camions, et une dégradation de la fluidité logistique. La création d’une déviation garantirait une meilleure efficacité du transport international, bénéfique tant pour les entreprises que pour les opérateurs de fret.

Le village constitue également un goulet d’étranglement qui freine l’accessibilité aux villages d’Espinasses, Rousset, Théus, Rochebrune, Bréziers et bien d’autres mais aussi à la vallée de l’Ubaye, un territoire déjà fragilisé par son isolement géographique. L’amélioration des conditions de circulation permettrait une meilleure desserte pour les services publics et les secours, un accès facilité pour les habitants, touristes et professionnels et un levier essentiel pour le développement économique, touristique et social de la vallée.

La cohabitation entre le flux routier intense et les habitants du village pose aujourd’hui des risques majeurs. Une insécurité permanente pour les piétons (notamment enfants et personnes âgées), des nuisances sonores importantes, la pollution de l’air mais aussi une dégradation des trottoirs, des habitations et du cadre de vie, source de stress et de fatigue chronique pour les riverains.

L’actuelle traversée nuit aussi à l’image du village, elle décourage les projets immobiliers et freine le développement du commerce local. La déviation permettrait la revalorisation du bâti et des biens immobiliers (lien vers article Alpes & Midi, rénover le bâti en centre ancien), le développement d’un tourisme de qualité, la revitalisation du tissu social et associatif, et enfin la libération d’espaces publics pour des usages collectifs.

Enfin, Notre projet s’inscrit pleinement dans les priorités de l’action publique. Il réduirait les émissions de gaz à effet de serre (objectif climat), sécuriserait les axes routiers (objectif sécurité routière), favoriserait la lutte contre la désertification rurale et permettrait une meilleure résilience des territoires de montagne face aux défis du XXIe siècle. 

La déviation représente une réponse concrète à des enjeux cruciaux à la fois locaux, transfrontaliers et environnementaux. Il bénéficie d’un fort soutien de la population locale et répond aux impératifs d’une mobilité plus sûre, durable et efficace.

 

_______________________________________________________________

Synthèse :

  • Un besoin de déviation justifié (fluidification du transport International, désenclavement de la vallée de l’Ubaye, sécurisation, dépollution et revitalisation du village, valorisation et rénovation du foncier bâti en centre ancien, s’inscrit dans les priorité de l’action publique et réduit drastiquement pour la commune les coût d’entretien de la chaussée, 150.000€ dépensés en 2023) ;
  • Un projet très majoritairement soutenu par la population ;
  • Une étude du tracé achevée pour plus de 50.000€, étude décidée et financée par le département en septembre 2022 ;
  • Tracé au pied du village validé par le conseil municipal en 2024 (le plus court, consomme le moins de parcelles agricoles, le plus économique et qui préserve l’accès direct à la zone commerciale) ;
  • Projet maintenant intégré au plan d’aménagement départemental en vue des JO 2030 ;
  • 25 M€ potentiellement financés par l’Etat, la Région et le Département (0 €uro pour la commune) ;
  • Dans le meilleur des cas, début des travaux en 2026 ;
  • Une information publique pourrait être organisée prochainement au centre socioculturel conjointement avec le Département.

___________________________________________________________________________

 

Alpes & Midi – 8/5/2025    –    A propos de la crise du logement dans les Hautes-Alpes
En avant-propos de la conférence du CAUE, Dominique Dufour, Préfet, devant la demande de 2 636 logements, a insisté sur la mobilisation de l’ Etat afin de valoriser l’habitat ancien et engagé les communes à créer des logements subventionnés jusqu’à  95 000 euros chacun. Jean-Marie Bernard, Président du Département a fait part de la décision du Conseil Départemental d’augmenter de façon significative le taux des subventions allouées aux 162 communes qui travaillent à restaurer le patrimoine existant.

 

 

 Lien vers article du DL du 2 juin – JO 2030 : les Hautes-Alpes veulent jouer collectif
Lien vers article du DL du 3 juin – Déviation de Remollon : les habitants entre espoir et inquiétude
Lien vers article du DL du 3 juin – Le début des travaux dès 2026 ?

 

Pour être informé, Abonnez vous au Dauphiné libéré

 

Pour être informé et faire vivre la presse locale, Abonnez à l’hebdomadaire Alpes & Midi